Dans une quinzaine de jours, c’est le mundial depuis le Brésil qui commence. En attendant, certaines nations qui vont y aller, se confrontent entre elles, histoire de prendre la température.
C’est le cas de la France, mais comme je suis pour le Portugal, il est normal que ce soit normalement normal!!!
Ce soir, en match amical, depuis Lisbonne, le Portugal a joué contre la Grèce et le résultat final fut donc de 0 à 0. Match sans enjeu, mais match quand même avec un arrière goût de revanche puisque 10 années plus tôt, à l’Euro 2004, le Portugal avait perdu son premier match contre la Grèce et en finale avec de nouveau la Grèce qui avait de ce fait remporté cet Euro (sur le sol de Gil Vicente)…
Ce 31 mai 2014, le Portugal a très bien joué, du moins ils ont étés incisifs, batailleurs, attaquants. La Grèce a carrément été dominée de toute la soirée et c’est seulement sur la fin qu’elle a repris du poil de la bête. Le Portugal a eu quasiment tous les corners, tous les tirs cadrés… mais sans succès.
Les « stars » de l’équipe Portugaise n’ont pas joués, histoire de se réserver pour les vrais matchs de la coupe du monde. Mais ils étaient tous là, sur le banc de touche, même Ronaldo (qui, parait-il, serait légèrement blessé).
Son premier match de coupe du monde sera contre l’Allemagne et là, c’est la pièce maitresse à battre! Le 16 juin à 18h00, nous croiserons les doigts…
On continue à raconter la vie du Christ au travers de ce fantastique calvaire.
En (10) on a le Jugement dernier.
Pas facile à voir avec les ravages du temps, mais vous pouvez me croire si je vous décris ce panneau.
On a le Christ en majesté. A sa droite, femme en prière; à sa gauche, les damnés. Au dessous, les diables de l’enfer…
La Princesse, la plus intelligente, la plus gourmande, la plus caline, la plus joueuse, la plus têtue… Elle a tout pour me rendre heureuse. Juste un truc, elle deteste se laver. Il me faut toute une mise en scène pour enfin la mettre sous l’eau. Princesa é pire que une gamine!
Avec moi, je vais vous faire vous souvenir de vôtre catéchisme…
La façade Ouest dans son grand ensemble.
En (6) on a donc la Présentation de Jésus au temple.
Joseph se tient derrière la Vierge qui présente l’Enfant au prêtre. Derrière ce dernier, on a un serviteur…
Nationalitée: Français, Danois, Américain Genre: thriller Durée: 1h30 Avec: Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Yayaying Rhatha Phongam, etc etc…
La petite histoire: Une mère vient à Bangkok de L.A. pour venger la mort de son fils aimé.
Il en a pensé quoi le Manu de tout ça?
Manu s’est pris une claque visuelle et il ne sait pas la dernière qui lui a fait ça!
La photo du film est de ce qui ressort en premier. Ca a dût être un casse-tête pour le directeur photo car c’est des couleurs très criardes en arrière-plan quand les personnages sont naturellement éclairés. Déjà ça, aux premiers plans du film, ça marque!
Mais ce qui marque quand même plus c’est la violence du film (interdit aux moins de 16 ans en salles). Des scènes de torture à celles de meurtre gratuites, on ne nous épargne pas les giclées de sang et autres côtes éclatées de la cage thoracique!
A un moment du film, Julian (Ryan Gosling) se castagne avec Chang (Vithaya Pansringarm) et c’est bien simple, moi j’y ai vu Ryan Gosling se prendre réellement des coups pour de vrai et quand il apparait par la suite avec œil au beurre noir et autre arcade sourcilière explosée, et ben œil et arcade paraissent réellement explosés.
Ce film c’est du sang, du sang et encore du sang!!!
Sans trop dévoiler le film, un peu de l’intrigue:
Billy assassine sauvagement dans une chambre d’hotel une prostituée de 16 ans. Un flic fait venir le père de la jeunette et donne l’ordre à celui-ci de se venger sur l’assassin de sa fille-prostituée. Il tue Billy et plus tard, le flic tuera à son tour, ce père.
Billy a un frère et une mère et, si le premier vie à Bangkok, la seconde vit à L.A. Elle vient à Bangkok pour venger la mort de son fils, en engageant des tueurs locaux.
Mais voilà, les tueurs engagés par la mère se font tuer par le flic qui aura auparavant les informations qu’il veut et décidera de tuer la mère.
Voilà, j’en ai dit sans trop en dire.
Les scènes violentes sont magistralement filmées: des ralentis, des passages où les personnages parlent mais on entends aucun sons sortir de leurs bouches et ce, sur une bande-son des plus bizarres. A chaque fois je me disais « C’est gé-nial »! (<= je sais, chuis pas trop objectif avec ce genre de critiques).
Ryan Gosling, d'un calme comme toujours avec ses personnages. Kristin Scott Thomas dans le rôle de la mère avec ce qui est complètement un rôle à contre emploi pour elle car on la voit dans le film autoritaire, violente dans ses paroles et actions. Vithaya Pansringarm (complètement inconnu au bataillon) jouant un flic à l'allure très simpliste et se baladant constamment avec un sabre dans le dos. Ah ça, ce sabre, il en fait bon (?) usage! Un flic admiré de ses compères et qui adore le karaoké!
La fin du film est étonnante et on ne s'y attends pas, mais absolument pas du tout!
La scène à retenir?
Le flic qui clou sur le canapé avec des pointes en acier, un des tueurs engagés par la mère pour lui faire avouer qui le poursuit et veut sa mort. Après ce sera d’autres pointes pour clouer ce même gars, aux cuisses… pour éviter qu’il se déplace.
Puis lacération des yeux pour qu’il ne voies pas.
Puis pointe en acier dans les oreilles pour qu’il n’entende pas.
Le croquis suivant est un croquis de la face Nord du calvaire dans son ensemble.
En me rapprochant de plus près, on a en (2) la Visitation avec Elizabeth touchant le ventre de Marie. Elizabeth est la cousine de Marie; au moment où Elizabeth entend la voix de Marie, l’enfant (Jean, dit le Baptiste, cousin de Jésus) trésaille en son ventre.
Joseph endormi en (3) et en (4) qui est ma photo, on a la Vierge couchée. Sur le drapé du lit, l’enfant, debout, est déjà agé de 7 ans…
Le Calvaire de la chapelle de Tronoën est considéré comme le plus ancien des grands calvaires de Bretagne. Il serait daté entre 1450 et 1470.
Constitué d’un soubassement rectangulaire de 4 m 50 sur 3 m 50 que l’on appelle la mace, il se compose de deux frises surmontées de trois crucifixions : le Christ et les deux larrons.
Lorsque je suis arrivé sur les lieux, le guide (visible à la toute droite de ma photo tenant un bâton pour montrer les détails des frises) donnait une explication du calvaire à ceux qui voulaient en savoir plus. Du coup, arrivé juste après le coup de feu, j’en ai manqué le début…
Ce monsieur était retraité et s’investissait dans les explications des différents niveaux, bénévolement…
Le monument suivant de ma visite est une église, une de plus me diriez-vous, mais voilà, il se trouve que j’arrive en fin de journée de ce 20 aout 2013 et la grosse demie heure suivante restera comme le moment-phare de la journée.
Je suis à Saint-Jean-Trolimon et, direction sa chapelle…
La chapelle Notre-Dame-de-Tronoën se trouve en fait à quelques kilomètres au nord de Saint-Guénolé dans le Finistère et reste célèbre par son calvaire sculpté.
Et quel calvaire! Je m’attendais à voir quelque chose monumental mais pas autant…
Vous savez quoi, je sais que j’ai visité la chapelle dans son intérieur, mais je n’ai pas eu la présence d’esprit de prendre des photos de celle-ci. Ni du dehors ni du dedans.
C’est bien simple: beaucoup de monde autour dudit calvaire et un guide qui en explique (bénévolement) les détails des frises.
Terminons aujourd’hui avec la Chapelle de Languivoa à Plonéour-Lanvern.
Elle fait partie de six chapelles à avoir subi la décapitation de leur clocher pendant la répression du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, contre les Bonnets Rouges. Et comme cette révolte date de 1675, les bonnets rouges sont encore là, 338 ans plus tard!
Espérons que des église ne serons pas décaptitées par Vals & Cie…
Continuons avec la Chapelle de Languivoa à Plonéour-Lanvern.
Parmi le groupe de statuaire de l’intérieur de a chapelle, cette pièce majeure: une Vierge allaitant, statue en pierre polychrome de Notre Dame de Languivoa de la fin du XIIIème siècle.
Quand on pense que la chapelle a été détruite de son plafond, comment ce qui se trouvait en son intérieur, nous est arrivé à nos jours, surtout cette statue d’une Vierge de cette chapelle, justement?
Détail de la statue.
Une photo montrant l’emplacement de la Vierge, à la droite du chœur. On voit 2 des panneaux expliquant les travaux de restauration de la chapelle, sur le mur de droite…
Au fond de la nef de la Chapelle de Languivoa à Plonéour-Lanvern on a toute une série de photos montrant les travaux de ladite chapelle avant sa restauration commencée en 1967.
Alors la photo suivante est une malheureuse tentative de ma part de prendre en photo une de ces photos se trouvant sous plastique.
Et quand on met en parallèle la prise de vue de 1977 avec la mienne de 2013, que de chemin parcouru et de travail accompli!
Le mérite reviens à Denis Ménardeau, un professeur de Nantes, qui commence à s’y intéresser pendant l’été 1967 puis, avec ses élèves durant les vacances d’été, année après année, il va sauver le monument de la ruine.
Le calvaire de la chapelle de Languidou est des plus simples (en comparaison avec le suivant dont je vous parlerais dans les jours z’à venir).
Fait de granit, il mesure 4.50 mètres de hauteur.
Ce calvaire est estimé de datation de construction au XVIe siècle. Il est donc beaucoup plus récent que la chapelle qu’il accompagne (milieu du XIIIe).
Il est probablement à sa place originelle, au milieu de l’ancien cimetière. Il ne paraît pas avoir subi de modifications notables après son érection.
Aujourd’hui en ruine, la chapelle de Languidou du milieu du XIIIe siècle conserve charme et beauté. Elle a en outre sa place dans l’histoire de l’art, car elle est peut-être l’édifice fondateur du style architectural dit de l’École de Pont-Croix.
Elle se trouve en rivalité pour ce titre avec la collégiale Notre-Dame de Roscudon, à Pont-Croix : du fait de l’impossibilité de les dater avec une précision suffisante, on ne peut savoir lequel des deux édifices est le prototype du style.
Les dimensions au sol sont de 22 × 13 mètres environ.
L’élément marquant du chevet reste bien sûr la superbe rosace qui orne sa verrière centrale. Celle-ci a été rajoutée secondairement à l’édifice, probablement vers la fin du XIVe siècle, ou le début du XVe.
Arc transversal sud du collatéral, vu depuis le collatéral sud de la nef. Au fond, le collatéral sud du chœur se termine en chapelle contre le chevet plat.
Voici ce à quoi ressemblent ces ruines de la chapelle de Languidou.
C’est une chapelle (XIII et XVème siècles) qui est aussi appelée chapelle de St Guy et qui n’est plus qu’une ruine de granit.
Ce qui s’admire le plus, c’est sa superbe rosace…
L’église Saint Gorgon à Plovan est en forme de croix et présente, à l’intérieur, un plan irrégulier suite aux divers remaniements et restaurations.
Le maître autel date du XVIIème siècle.
La richesse de cette église se trouve dans sa statuaire (dont plusieurs proviennent de l’église de Languidou). On y trouve les statues de saint Gorgon, saint Guy en abbé, saint Herbot, sainte Anne, saint Eloi, saint Maudez, saint Roch, saint Michel, saint André, saint Corentin, saint Marc, sainte Catherine, sainte Elisabeth, sainte Brigitte, saint Sébastien, sainte Barbe, saint Antione, saint Jean-Baptiste, Notre-Dame de Grâces, un Crucifix, deux Pietà et deux Vierges-Mères. Rien que ça!
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